@Denis Verney pour moi le jeu en vaut la chandelle:
on en voit bien plus avec un bête newton de 150mm ou une lulu de 80mm et une caméra astro en livestack que dans un dobson de 560mm.
eqm 35 839 €
newton 150/600 PDS 539 €
caméra 290M non refroidie 395 € ASI533MM refroidie 1059€
ASIair Pro 429 €
Tablette 200 €
3 transfos 12V 60 €
Batterie pour itinérant 60Ah 200 €
total 2662 € 3326€
Un exemple compressé jpeg pris avec une 150PDS sur EQM35 avec un capteur 290 mono mais refroidi (qui n'est malheureusement plus fabriquée). C'est dommage car il est idéal pour avoir une très bonne résolution avec des instruments de diamètre modeste grâce à ses petits pixels de 2,9µm.
Les prix ci-dessus sont en neuf. C'est du matériel qu'on peut réunir en moins de deux mois sur les petites annonces pour 30 à 40% moins cher. Sauf la 533MM qui vient de sortir.
C'est pas donné mais c'est bien moins cher qu'un gros dobson.
C'est bien plus facilement transportable.
C'est bien plus léger et nos vertèbres fragiles nous en remercient.
Ca donne accès en vision direct et sans efforts aux bras de plein de galaxies en 5 à 10 minutes de stack avec le ciel du Plan d'Aups. Ce qui n'est pas possible avec le 560.
Ca permet de faire du ciel profond à la pleine lune (galaxie M51 par exemple on voit les bras malgré la pleine lune mieux que dans le 560 au Poil sans lune) et aussi de faire des nébuleuses en Ha en plein centre ville.
Si on choisit une caméra couleur, on a accès aux couleurs des nébuleuses (là on bat à plate couture un miroir de 1m de diamètre).
On peut observer au chaud dans son camping car en Wifi.
Les capteurs couleurs sont moins cher que les N&B.
Les capteurs N&B sont idéaux pour les galaxies dont très peu montrent leur couleurs en VA (une dizaine environ). Le capteur N&B est environ 30% plus sensible qu'un couleur et offre aussi une meilleure résolution. C'est vraiment bénéfique sur les galaxies qui restent des objets discrets.
Les inconvénients:
- il faut de l'électricité,
- une mise en station soignée (mais c'est facile avec la caméra et les logiciels actuels),
- une licence Sharpcap (logiciel de livestack payant 16€/an) qui est actuellement un must de la discipline. Il y a ceci dit une version gratuite avec moins de fonctionnalités.
- y'a des fils partout,
- on regarde un écran,
- faut faire son choix dans la jungle des caméras (faut se faire aider ou beaucoup lire sur internet, apprendre à calculer la résolution avant de se lancer)
- il faut se farcir des logiciels, leur installation, les mises à jour, les bugs (mais même moi qui suis allergique aux ordinateurs j'y arrive, enfin grâce à l'aide sur les forums).
- tout ces bidules électroniques peuvent tomber en panne. Ils finiront d'ailleurs tous comme ça. Alors que Berthe est éternelle moyennant quand même une ré-aluminure.
- la caméra décote assez vite contrairement à un télescope car c'est la révolution électronique tous les 3 ans environ.
- les amas d'étoiles restent bien plus beaux en vision à l'oculaire dans un gros instrument.
Ajouté 37 minutes 59 secondes après :
Quelques exemples de VA depuis le POP avec un set up plus onéreux mais pas mieux résolu cependant que celui cité précédemment: en fait 90% du temps la turbu limite la résolution du diamètre. Dans notre belle région la plupart du temps, en pose longues (plus de 1s) la turbu permet à peine d'atteindre le pouvoir de résolution d'une lunette de 80mm. Par ailleurs, en choisissant des caméras avec des petits pixels, on obtient la même résolution qu'avec un instrument plus gros et un capteur avec des pixels plus gros. Et donc, on arrive quand même à la résolution limite des meilleurs nuits stables en choisissant le bon capteur par rapport à son instrument.
Ca permet de réduire considérablement la facture car il n'y a plus besoin de gros diamètre et du coup la monture est aussi beaucoup moins chère. Ca fait un set up moins encombrant et moins lourd pour le dos.
Le raisonnement n'est plus vrai si on veut faire du planétaire ou bien du CP en lucky imaging, car là on pose sous la seconde et on jette les images turbulentes. Donc plus on augmente le diamètre, plus on gagne en résolution. Là c'est à nouveau la course au diamètre, aux gigas octets et MHz et la facture regrimpe à nouveau sans limite.
Bref voici les exemples du POP par poses de 5 à 30s avec un temps de stack moyen de 10 minutes. Pas de post traitement. C'est tel que vu à l'écran d'ordi. Il y a un prétraitement fait en live (dark, flat) et un ajustement de contraste et luminosité fait en live. C'est tout.
Impossible de voir comme ça dans Berthe, même au Restefond.
La mine d'info en français pour ceux et celles (
@Tata zize) qui se posent la question du VA est ici:
forum AVA